Depuis plusieurs années, différentes associations ont alerté les services départementaux sur les conditions d’accueil, d’évaluation et de prise en charge des mineurs étrangers dans les Côtes d’Armor. Ces jeunes, lorsqu’ils se trouvent isolés en France, doivent être pris en charge par l’ASE, au même titre que n’importe quel autre enfant en danger, sans aucune distinction. C’est ce qu’indiquent clairement les législations françaises et européennes, en application de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant.
Les associations constatent au quotidien des pratiques inadmissibles, d’adolescents mis à la rue, de jeunes non scolarisés, de problèmes de santé non pris en charge, etc. Par leur soutien à plusieurs jeunes mis à la rue dans des conditions similaires depuis l’année 2013, les associations ont fait la preuve :
- qu’ils avaient été mis à la rue alors qu’ils étaient mineurs,
- qu’ils peuvent continuer leur scolarité,
- qu'il est possible de prendre le temps de faire parvenir de leur pays d’origine les documents attestant leur naissance, nécessaires à l’obtention d’un passeport et d’un titre de séjour.
Il s’agit là d’une mission de protection de l’enfance, c’est le travail de l’ASE, et non celui de citoyens.
- qu’ils peuvent continuer leur scolarité,
- qu'il est possible de prendre le temps de faire parvenir de leur pays d’origine les documents attestant leur naissance, nécessaires à l’obtention d’un passeport et d’un titre de séjour.
Il s’agit là d’une mission de protection de l’enfance, c’est le travail de l’ASE, et non celui de citoyens.
Etrange situation que de devoir demander à l’Aide sociale à l’enfance d’appliquer des lois concernant la protection de l’enfance !
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